| Sujet: Hae wants a big welcome ♥ { END } Mar 17 Aoû - 18:05 | |
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| Kim Hae Seong. played by Song Seung Hyun. it'll be next time Lover; Eh ?
Âge; 19 ans Nationalité; Coréenne Occupation; Étudiant en musique Signes particuliers; Presque aveugle. Non, c'est pas vrai, pas à ce point, mais j'ai vraiment une mauvaise vue. Si je n'ai pas mes lunettes sur moi, il me faut m'approcher des gens super près pour pouvoir les reconnaître, ça fait peur.
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i. tell me your story « Mon petit frère, c’est un vrai phénomène ambulant. Vous pourriez le voir mort de rire un instant pour qu’il se mette ensuite à pleurer comme une madeleine sans que vous ne sachiez pourquoi. Lunatique, comme on dit. Il est attachant, les gens ont toujours envie de s’occuper de lui, mais quand même, c’est un garçon, il a sa fierté… et à trop le chouchouter, vous finiriez par l’énerver et par le faire bouder. Ouais, il boude. Comme un gamin, c’est vraiment mignon. Il a ce petit côté adorable en lui qui empêche parfois certains de le prendre au sérieux, pensant qu’il n’est encore qu’un enfant dans sa tête. Pourtant, il est mature, je vous assure. Les problèmes, il sait les gérer mieux que quiconque. Quand il vivait encore à la maison avec nous, c’était lui qui gérait les trois quarts de nos activités, il s’occupait même de trier les factures et d’assister notre père pour les payer. Je suis l’aînée, et pourtant, je ne sais pas faire la moitié de tout ce dont il se chargeait. Il a grandit très vite, on ne dirait pas mais dans son petit crâne, tout tourne très vite et c’est vraiment « Monsieur j’ai la solution à tout ». Il sait beaucoup de choses, et il aime bien le montrer. C’est pas encore une grosse une tête mais je pense qu’il est sur la bonne voie. Pas pour rien qu’il aurait voulu faire détective, je pense, mais c’est bien aussi qu’il se soit orienté sur la musique. C’est un grand mélomane, depuis tout petit il passe sa vie avec des écouteurs dans les oreilles pour écouter toutes sortes de choses. Il a même eu sa période Mozart… c’est quelqu’un d’assez calme, il aime s’amuser mais c’est pas pour autant qu’on le verrait s’agiter en permanence. C’est plutôt un observateur, il se pose dans son coin et attend que les choses se passent en silence, attend le moment propice pour se montrer et tout déchirer par sa présence. Petit, mais aussi puissant qu’une bombe. Quand il se lâche, tous les regards sont braqués sur lui. En même temps, j’avoue qu’il est très beau, ça doit sans doute influencer sur l’envie qu’ont les autres de s’approcher de lui et de le connaître. Même si les gens l’apprécient et qu’il est sociable, lui ne s’attache plus facilement. J’ignore encore pourquoi, mais ça doit avoir un rapport avec le fait qu’il soit parti de la maison, c’est à ce moment-là qu’il à commencé à ne plus se lier avec personne. Ça me fait un peu de la peine quand je le vois en couple, parce que dans ses yeux on voit bien qu’il n’est pas entièrement satisfait de sa situation. Hae Seong aime aider les autres et il est très fidèle, racontez-lui n’importe lequel de vos secrets et il l’emportera dans sa tombe. Son plus gros défaut reste tout de même sa tendance à s’irriter pour un rien, il s’énerve très vite et pourrait passer plus d’une semaine cloitré chez lui à déprimer sans vouloir en parler à personne. » Sa sœur
Je suis né dans une famille tout à fait normale, constituée d’un salarié sans histoire particulière et d’une mère au foyer tout simplement adorable. J’étais le deuxième enfant de la famille, juste après ma sœur, et autant dire que j’ai été choyé comme un petit ange tombé du ciel durant toute mon enfance. Maman, qui ne travaillait plus depuis son premier accouchement, passait beaucoup de temps à s’occuper de ma sœur -Soo Jin- et moi avec toute l’affection que seule une mère est capable de donner. Certes, entre nous, le ménage, la cuisine, les papotages avec les voisines et tout ce qui s’insère dans la vie d’une jeune mère, elle était parfois un peu débordée, mais je peux affirmer sans hésitation qu’elle nous a éduqué dans les règles de l’art avec un grand succès. Papa, lui, c’était un peu le genre d’homme silencieux qui se contente de sourire en hochant la tête lorsqu’on lui parle. Soo Jin et moi, on n’aimait pas trop le déranger, il dégageait cette étrange aura de l’homme qui reste toujours à moitié connecté sur son boulot. Certes, plus nous grandissions, plus nous trouvions ça désagréable, mais à force, on s’est habitué et nous continuions de lui faire part de tout et n’importe quoi sans se vexer au peu de réponse qu’il nous accordait. Ma frangine se souciait beaucoup de moi, et à en chercher l’un d’entre nous, vous tombiez forcément sur l’autre. Je crois qu’on a bien dû faire les quatre cents coups à nous deux jusqu’à ce qu’elle commence le collège alors que moi j’étais encore en primaire. Tout le matins, elle partait un peu plus tôt que moi et rentrait beaucoup plus tard, par conséquent nous nous voyions beaucoup moins qu’auparavant. Pour moi, à l’école, tout se passait monstrueusement bien. J’aimais apprendre et me trouvais à être très attentif en classe, toujours suspendu aux lèvres de mes professeurs comme s’ils m’enseignaient le sens de la vie tout entier. Certes, on ne peut pas être le meilleur partout, et j’avais quelques difficultés dans les matières scientifiques, ne comprenant rien ni aux mathématiques ni aux sciences naturelles, mais mes notes remarquables dans la plupart des autres branches couvraient ces petits défauts. Avec les autres élèves, ça se passait bien aussi. Je dois avouer que j’ai toujours été un peu pareil tout du long de ma vie : Silencieux mais assez sociable, mystérieux tout en montrant suffisamment de moi-même pour ne pas donner l’impression d’avoir des choses à cacher, cette période était vraiment tranquille. Puis, à mon tour, je suis entré au collège. L’uniforme, l’établissement, les amis, les professeurs, tout changeait, et pour la première fois depuis longtemps, je me retrouvais souvent collé à ma sœur puisque nous étions au même endroit. Mes notes restaient les mêmes qu’auparavant, entre temps papa avait eu une promotion et maman se portait à merveille, tout se passait très bien, heureusement. Ce fut le cas jusqu’au lycée, la routine s’était installée et rien ne venait jamais la perturber. Toute la fin de ma scolarité, je travaillais, grandissais et vivait mes premières expériences d’ado, bref, rien de bien scandaleux. Jusqu’au jour ou ma sœur et moi nous sommes disputés au sujet de son nouveau petit ami. Je ne l’aimais pas, il était trop… louche, trop lourd, pas assez bien pour elle. On ne s’était encore jamais engueulé aussi fort jusqu’à présent, et toute la famille en a souffert durant plusieurs mois. Je crois qu’on ne se parlait même plus, pendant plusieurs jours de suite s’il le fallait, jusqu’à ce que je comprenne durement que je ne me prenais plus vraiment pour son frère. Que les garçons l’approchent, ça m’agaçais plus que n’importe quoi, et, était assez rapide à la comprenette, j’ai vite saisi que j’étais bêtement tombé amoureux d’elle. Comment, ne me le demandez pas, mais tout collait et c’était un drame comparable à Tchernobyl pour moi. Pendant plusieurs moi, je me suis renfermé sur moi-même, trop honteux d’éprouver de telles choses pour ma propre sœur. Peu de temps après que je ne sois décidé à partir de la maison, pour le bien de tout le monde, Soo Jin avait fini par lâcher ce sale type que je n’aimais pas avant de venir s’excuser auprès de moi, comme quoi finalement j’avais eu raison et il n’était qu’un déchet pour la société. Contrairement à ce qu’on aurait pu penser, ça ne m’a autant soulagé que ce à quoi on pourrait s’attendre. Je venais d’avoir ma majorité, j’aimais toujours ma frangine, et ce n’était plus possible dans vivre avec ce secret planant au dessus de ma tête tout les jours. Alors je suis partis, prétextant avoir envie de voler de mes propres ailes et trouver un appartement plus près de mon école. C’était il y a deux ans. Maintenant, je peux affirmer sans l’ombre -ou presque- d’un doute que je ne suis plus amoureux d’elle. J’ai eu d’autres histoires, bien qu’elles soient rares au compteur, et cette passion m’est passé tout doucement, sans que je ne m’en aperçoive. M’isoler de la sorte m’aura fait le plus grand bien.
ii. love love love... Orientation sexuelle; Indécis Situation maritale; Ou ça, des martiens ?! Hein ? Ah, euh, j'ai mal lu, célibataire e.e Opinion(s) sur l'amour; Encore faut-il le trouver, il se cache bien ! Mon opinion sur l'amour... attends, je te déballe une micro partie d'un vieux cours de sciences qui date de je sais plus quand : L'amour c'est une réaction chimique, dans le cerveau, non pas dans le coeur comme on le croit, et ça vise qu'à l'accouplement. C'est vrai en plus, scientifiquement parlant, la réponse c'est plus ou moins ça. Et moi, je ne suis pas tout à fait emballé par ça. Je veux bien le croire, mais ça me chiffonne quand même. J'aurais quand même imaginé quelque chose de plus romantique... bref. Mon opinion, c'est qu'il s'agit d'une fantaisie que l'humain s'accorde inconsciemment et qui peut faire autant de bien que de mal. Expérience(s) amoureuse(s); Ahem... pas grand chose. J'étais très amoureux de ma soeur, il y a quelques années, pendant le lycée, et je crois que ça m'a complétement détraqué. Je suis sorti officiellement avec deux personnes, peut-être trois, avec de petites aventures insignifiantes à côté, mais rien de plus. J'ai un mal fou à m'attacher, le couple, ça doit sans doute me faire peur. D'ailleurs, je me suis tourné vers les garçons et ça m'agace, je trouve pas ça normal. Comment dire "Je t'aime" ?; En ouvrant la bouche et en prononçant les trois petits mots ? Non plus sérieusement, la question est de taille, je ne suis même pas sûr qu'il y ait réellement une réponse ! Je suppose que ça doit venir tout naturellement, dans une situation propice, avec une personne d'exeption et tout le tralala qui va avec, la bougie parfumée, les fleurs, le chocolat et la musique douce... oui, je suis peut-être un peu (trop) romantique, mais on a bien le droit de rêver les yeux ouverts hein. Pour ou contre le mariage ?; Pour et contre. Oui je sais, c'est un peu étrange, mais faut quand même avouer qu'il y a les bons côtés et les moins bons. Par exemple, si on se marie pour divorcer ensuite, c'est complètement stupide et ça ne sert à rien. Après, c'est vrai que ça représente un acte significatif pour la vie de deux amoureux, ne ? Ils s'aiment, c'est bien, mais tôt ou tard ils finiront par s'engueuler sévèrement -sans pour autant en arriver à l'extrême- et à ce moment-là, le mariage pourrait peser sur leurs têtes. Je suis pour les mariages qui durent et contre ceux qui n'ont pas cette chance ?
iii. you & your friends Personne pour l'instant '-'
iv. behind the screen Pseudo; Nate Double-compte?; Pas encore ;D Fréquence de connexion; 7/7 Code dans le règlement; code okay -dongjunniiie èè ♥ Test rp;
- Spoiler:
« Ça fait combien de temps que vous fumez ? » « … longtemps. »
Le médecin poussa un énième soupir, lassé mes phrases si courtes. Je ne suis de loin pas quelqu’un de bavard, et ce, depuis toujours. Le simple fait de me présenter dans un hôpital en presque urgence me blasait et me faisait me refermer sur moi-même comme une huître. Ça ne me plaisait de loin pas qu’on s’intéresse à moi -de près ou de loin- et ce vieil homme presque chauve pour lequel je n’avais jamais eu aucune sympathie commençait sérieusement à me taper sur le système. Depuis mon arrivée au Japon, j’avais vraiment progressé en japonais même si mon parlé n’était pas encore parfait. Quand l’homme qui me dévisageait comme si j’étais fou m’avait annoncé d’une voix grave que la cigarette m’avait ramené un splendide cancer, j’avais beau avoir parfaitement compris ses paroles, je n’avais pas réagit d’un poil. Après tout, je m’y attendait, et sincèrement, j’avais toujours su qu’aucune autre échappatoire ne s’offrirait à moi vu toutes les clopes que alignais chaque jour sans plus savoir les compter. Ça devait presque faire huit ans que je fumais presque tout au long de la journée, et il ne m’était jamais venu l’idée d’arrêter, ne serait-ce que pour ma propre santé. Passer la majorité de mon temps en boîte ou dans un bar n’aidait en rien, là-bas, tout le monde se promène avec un paquet de cigarette au fond de la poche et tout le monde se passe la presque drogue à la demande. Peut-être suis-je dépressif ? Peut-être que la raison à cet acharnement pour fumer était là ? Ma vie n’avait rien de simple sans être vraiment invivable, j’aurais pu en avoir de nombreuses raisons. Et pourtant non, je ne me sentais pas particulièrement malheureux tout en sachant que je n’étais pas du tout bien dans ma vie. La Chine me manquait énormément, les gens, la vie, Beijing… tout me manquait, sauf la famille. Je ne voulais jamais avoir à les revoir, quelle que soit la situation, et ce, même si tout à coup ils se mettaient à accepter mes attirances. Car oui, là était tout le problème, et je n’arrêterai jamais de leur en vouloir de tout mon corps. Je suis rancunier.
Le médecin passa toute l’heure à m’expliquer les nombreux traitements qui s’offraient à moi, leurs effets, les opérations, les précautions à prendre que je ne prendrai évidemment jamais. Lorsqu’il eut enfin terminé son blablatage que je n’avais pas écouté du tout, je me levai silencieusement, fit mine d’avoir tout compris puis promis de le rappeler prochainement. Pas l’intention de le faire, mais en donner la pauvre illusion ne serait-ce qu’un temps me laisserait en paix un maximum de temps, songeai-je. L’homme devait sans doute se méfier de moi, et me donna un rendez-vous pour la semaine suivante en ignorant mes protestations. Et non, ça ne me perturbait pas plus que ça d’être malade. Après tout, on m’avait dit que je n’en était pas dans un cas extrême, alors pas de quoi s’inquiéter pour l’instant. Je préférais rester insouciant encore un peu, du moins jusqu’à ce que je tousse à nouveau quelques gouttes de sang. C’était précisément pour cette raison qu’un ami à moi m’avait emmené en urgence ici, malgré tous mes cris et mes menaces de mort immédiates s’il m’y amenait réellement. Et oui, ce pauvre gars allait vraiment y passer, j’allais se venger d’une façon certainement horrible et il s’en souviendrait tout du long de sa vie. En sortant, la vie reprit sa cadence habituelle, à un détail près. J’avais vu ce matin même sur mon calendrier qu’aujourd’hui était la date de la mort de mon grand-père. N’ayant jamais été sentimental, ceci ne m’empêchait pourtant pas d’avoir envie de me recueillir mentalement pour sa mémoire. Cet aïeul avait été le premier au courant de mon homosexualité et le seul à l’avoir accepté, ce qui lui avait valu ma reconnaissance éternelle une fois mort. Incapable d’éprouver une grande affection, même pour un membre de ma famille s’étant rangé de son côté, son décès ne s’était pas présenté comme un gros drame à mes yeux, mais j’avais bien vite compris qu’un allié très précieux pour moi venait de disparaître. C’est donc pourquoi je se dirigeai lentement jusqu’au temple, les mains dans les poches et… la clope au bec, la dernière du paquet. Au retour, j’en rachèterai, aucun doute. Le temple ne se trouvait pas très loin de l’hôpital, et j’eus vite fait d’y arriver, croisant de nombreuses personnes âgées en kimono. Il était vrai que de nos temps, les jeunes allaient de moins en moins prier, ou en tout cas, il ne se déplaçaient plus pour ça, se contentant principalement de l’autel présent dans chaque maison japonaise. En Chine, nous, les Wu, avions coutume d’aller prier très régulièrement, même si le jeune fils que j’étais n’en avait strictement rien à faire. Il n’y avait vraiment que pour ce grand-père que je prenais la peine, chaque année, d’aller faire une offrande et de brûler un peu d’encens tout en lui envoyant quelques pensées de remerciement pour sa compréhension. Mon recueillement ne dura pas très longtemps, les temples m’avaient toujours embarrassés, les dieux portaient un regard sur mon corps, et ce regard devait certainement être plein de reproches. Il n’y avait que ça à faire à mon propos, et cette idée ne m’encourageait pas tant à y aller. Bien je ne sois pas porté à fond sur la religion, comme tout un chacun, l’idée d’être jugé négativement n’était pas agréable et j’essayais de faire au plus vite une fois dans un lieu de culte pour ne pas me sentir trop mal à l’aise. À peine sorti, ma première pensée fut pour mon paquet de cigarettes vide. Je balayai l’espace devant le temple presque vide avant que mon regard ne se heurte à une fine silhouette me tournant le dos depuis laquelle je pouvais voir une mince cordelette de fumée s’échapper. Je me réveillai d’un coup, redressant rapidement la tête pour soudainement accélérer mon pas en me passant une main dans les cheveux.
« Toi là-bas ! File-moi une clope ! »
Dernière édition par Kim Hae Seong le Sam 21 Aoû - 14:06, édité 13 fois |
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