THE NAME IS Oh Kyong Hee
Messages : 19 Date d'inscription : 24/08/2010 Pseudo : Darcy Célébrité de l'avatar : Shin Min Ah Âge : 27 ans Occupations : Directrice artistique junior dans une agence de pub Orientation sexuelle : Hétéro
| Sujet: Oh Kyong Hee [Done~] Mar 24 Aoû - 23:04 | |
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| Oh Kyong Hee. played by Shin Min Ah. love sucks Lover; Personne~ (pour le moment) ~
Âge; 27 ans Nationalité; Coréenne Occupation; Directeur artistique junior dans une agence de pub. Signes particuliers; aucun
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i. tell me your story Kyong Hee est une petite gosse de riche. Autant le dire honnêtement, elle est née dans une famille très privilégiée. Son père est l’un des hommes politiques les plus en vue de Corée, et sa mère est une ancienne mannequin. Bref, tout ce qu’il faut pour faire une jolie petite fille, pourrie gâtée, capricieuse et hautaine. Parfait pour se faire des amis, n’est-ce pas ?
Kyong Hee a donc grandi, avec son petit frère, entourée de toute l’attention qu’on peut donner à une héritière potentielle. Dès qu’elle en fut capable, elle reçut une éducation de qualité, apprit l’anglais et le japonais, et alla dans une école privée pour riches. Elle prit dès lors conscience de sa position et de celle de sa famille, et comprit très vite qu’elle devait se mettre du côté de ceux qui commandaient, et non pas des commandés. Se faire des amis à l’école ne l’intéressait pas particulièrement. Ses parents lui ayant appris à quel point elle était spéciale, elle se savait supérieure à ses camarades, et se mêler à eux ne lui plaisait pas. Jusqu’au collège, ses professeurs la décrivaient comme une enfant brillante, aimable, mais solitaire, et têtue. Elle avait toujours raison, et sa capacité à ne pas reconnaître ses torts ne la rendaient pas plus sympathique aux yeux de ses camarades. Ses premières années se déroulèrent donc dans une certaine solitude, mais furent néanmoins agréables, sans évènements particuliers.
Au collège pourtant, cela changea progressivement. Mais le changement ne vint pas d’elle, oh ça non : c’est le regard des autres sur l’adolescente qui changea. Auparavant gamine boudeuse, elle commença à devenir une adolescente, et au fur et à mesure où son corps se développait, se formait, sa popularité auprès des garçons grandit. Elle devenait une jolie jeune fille, aux formes plus généreuses que ses camarades, et au visage doux, malgré l’air hautain et indifférent qu’elle affichait quotidiennement. Elle commença à comprendre que l’intérêt qu’elle suscitait pouvait lui être avantageux, et elle en joua. Elle se fit moins distante ; malicieuse, elle sut s’attirer les faveurs des garçons les plus populaires, et par la même occasion, l’admiration des filles de sa classe. Ce n’est pas pour autant qu’elle les appréciait ; non, ils n’étaient toujours pour elle que des pions sur le grand échiquier de sa vie, et elle ne jouait avec eux que pour les utiliser, si un jour elle en avait besoin. Son père lui avait appris que dans la vie, il faut savoir conserver toutes les cartes à sa disposition, car elles pourraient un jour lui être utiles. Et plusieurs fois, elle put vérifier la véracité de ses propos. Elle devint donc une petite princesse, admirée pour sa beauté, respectée pour son intelligence, mais pas aimée pour autant. Elle conservait sa petite cour, à laquelle elle faisait des petites faveurs de temps à autre, pour garder leur fidélité, mais la plupart de ses camarades n’appréciaient guère cette jeune fille méprisante, qui leur faisait clairement comprendre qu’ils n’étaient pas à la hauteur.
Au lycée, elle fit pour la première fois l’expérience de l’amour, bien que ce soit plutôt une passion. En deuxième année, son professeur de mathématiques était un homme ayant dépassé la trentaine depuis peu, père déjà, respecté et apprécié des élèves. Il fallut peu de temps à la jeune fille pour comprendre qu’il l’attirait. Elle n’avait jamais ressenti cela avant, et ressentait le furieux besoin de toucher son professeur, de l’embrasser, de faire avec lui tout ce qu’elle n’aurait pu imaginer avant. Petit à petit, elle entreprit de le séduire. Etant la meilleure élève, elle n’hésitait pas à rester bavarder avec lui à la fin du cours, et elle s’aperçut qu’il l’appréciait. Doucement, elle commença à avoir des contacts en apparence pas intentionnels, à lui frôler la main, le bras. Une certaine complicité s’instaura entre le professeur et l’élève, et plus les mois passaient, plus elle le désirait. Son corps à présent formé, elle était devenue une jeune femme, et elle se rendit bientôt compte qu’elle ne laissait pas son aîné indifférent. C’est pourquoi, un jour, à la fin d’un cours, les élèves partis, la porte fermée, elle franchit le pas, et l’embrassa. Evidemment, il la repoussa. Cela n’arrêta pas la jeune fille qui, lentement, ouvrit sa chemise, et se colla à nouveau à lui. Le professeur céda.
Leur relation dura plus d’un an, jusqu’à ce qu’elle ait son diplôme et qu’elle parte à la fac. Leur histoire prit fin naturellement, sans réelle concertation des amants. Ce fut sa première longue relation. A la fac, elle étudia la communication, contre la volonté de ses parents, qui auraient préféré la voir suivre une carrière économique ou politique. Peu importait à la jeune fille qui, une fois majeure, chercha à prendre son indépendance vis-à-vis de sa famille. Brillante étudiante, elle conserva cependant ce caractère hautain qui ne lui permit pas de se faire des amis, et enchaîna les relations, qui ne durèrent pas plus d’un ou deux mois. Elle obtint son diplôme sans difficulté, et entra dans une agence de publicité en temps qu’assistante du directeur artistique, au grand dam de ses parents. Ils menacèrent de la déshériter si elle continuait dans cette voie-là, que son père jugeait dégradante ; mais elle refusa d’obtempérer, bien décidée à garder un emploi qui lui plaisait. Ils parvinrent donc à un compromis : ils la laissaient décider de sa carrière, si elle acceptait de se marier avec l’un des partis qu’ils avaient choisi pour elle. Elle accepta.
En réalité, à tous les rendez-vous arrangés où elle alla, ce n’est pas elle qui refusa l’alliance. De tous les hommes qu’elle rencontra, pas un ne lui semblait à la hauteur, et elle ne décrochait pas un mot si la personne en face d’elle ne l’intéressait pas. C’est pourquoi la plupart partirent au bout de dix minutes, exaspérés par la jeune femme qui leur décochait des regards méprisants. Evidemment, ce n’était pas au goût de ses parents. Ils finirent par lui poser un ultimatum : soit elle se trouvait un mari parmi ceux qu’ils lui présentaient avant ses trente ans, soit elle ne faisait plus partie de la famille. Autant dire qu’il ne lui reste pas beaucoup de temps…
C’est donc là qu’elle en est aujourd’hui : toujours célibataire, enchaînant les histoires d’un soir, elle est devenue directrice artistique junior il y a peu de temps. Sa très haute opinion d’elle-même fait qu’elle a du mal à se faire des amis, et elle méprise les gens de sa classe, les jugeant incapables d’accomplir quoique ce soit malgré leur argent. Elle se sait également supérieure aux gens du « peuple », bien qu’elle soit souvent attirée et intéressée par ces derniers, qui luttent pour s’en sortir dans ce monde… dominé par les gens comme elle.
ii. love love love... Orientation sexuelle; hétérosexuelle~ Situation maritale; célibataire, pour le plus grand Malheur de sa famille. Opinion(s) sur l'amour; L’amour, c’est bien joli, mais ça ne ramène pas l’argent à la maison. L’amour, c’est plutôt un passe-temps, quelque chose qu’on expérimente pour oublier le boulot, pour… ah, vous parliez du sentiment ? A vrai dire, pour Kyong Hee, l’amour, c’est avant tout quelque chose de charnel, une passion à assouvir. Elle ne voit pas ça autrement, et c’est pour cela que ses relations ne durent jamais longtemps. Elle ne tombe donc pas « amoureuse », et quand elle se mariera, ce ne sera certainement pas par amour, mais par intérêt. Expérience(s) amoureuse(s); La première relation de Kyong Hee fut un homme… marié, au lycée. C’était son professeur de mathématiques, et elle le séduit tant et si bien qu’ils restèrent amants jusqu’à la fin de sa terminale. Après quoi, elle partit à la fac, et coupa logiquement les ponts avec lui. S’ensuivirent de nombreuses relations de courte durée. Elle alla à de nombreux rendez-vous arrangés, à cause d’un chantage de ses parents, mais aucun ne marcha. A cause de son caractère ? Voyons, quelle médisance… Comment dire "Je t'aime" ?; Ca ne se dit pas. A quoi bon, si c’est un mensonge ? Pour ou contre le mariage ?; Pour. Quoiqu’elle en dise, elle ne veut pas finir sa vie seule.
iii. you & your friends Décrivez ici les relations de votre personnage. Pour le moment, aucune. Soon ?
iv. behind the screen Pseudo; Darcy Double-compte?; Nop~ Fréquence de connexion; 4/7 pour commencer, quand j’aurais une connexion internet, ce sera plus souvent. :) Code dans le règlement; code okaay -junginnie. :3 Test rp;
- Spoiler:
La pluie tombait drue sur la ville. Faisant face aux grandes fenêtres de l’appartement, Ellie regardait la ville grise et triste. Derrière elle, Nathanael bougea dans le grand lit, toujours endormi. Elle se retourna, le contempla quelques instants avant d’aller chercher son paquet de clopes sur la table. Elle en prit une, l’alluma, et alla dans la cuisine. La cigarette dans la bouche, vêtue d’une culotte et d’une chemise d’homme, elle attrapa une casserole qu’elle remplit d’eau avant de la poser sur la plaque qu’elle venait d’allumer. En attendant que l’eau bout, elle retourna dans la chambre et attrapa son portable. Trois appels en absence, deux sms.
« Où es-tu ? Je t’attends à la maison. Désolé pour tout à l’heure, je ne pensais pas ce que je t’ai dit. Je t’aime. » « Ellie, qu’est-ce que tu fous ? Il est trois heures du matin, et tu n’es toujours pas rentrée. Dépêche-toi, s’il te plaît. Je t’aime. »
Elle reposa son portable, et jeta un rapide coup d’œil à Nathanael avant de retourner dans la cuisine. Elle versa le paquet de pâtes en entier dans l’eau bouillante, et alla ouvrir légèrement la fenêtre, avant d’aspirer calmement une ou deux taffes.
« Je t’ai déjà dit de pas fumer ici. Je ne supporte pas l’odeur. - C’est pour ça que j’ai ouvert la fenêtre. »
Nathanael venait d’entrer, portant seulement son boxer. Ellie le fixa quelques instants, et se rappela pourquoi elle avait couché avec cet homme : son corps parfait. Thomas ne pouvait pas tenir la comparaison. Il était mignon, mais son corps fin ressemblait à celui d’une fille. Il n’avait pas les muscles saillants, ni ce torse parfait qu’arborait son amant. Ellie aimait Thomas, mais elle désirait Nathanael. C’est pour ça qu’elle avait dérapé hier soir.
« Tu as faim ? J’ai fait des pâtes. - Merci. Tu dois partir bientôt ? »
Façon délicate de lui dire qu’elle n’était plus la bienvenue ici. Ellie se retourna, et se remit à fixer le paysage par la fenêtre. La ville grise reflétait ses pensées. Elle était perdue, et ne sentait pas à sa place dans cet appartement, en compagnie de cet homme. Après tout, elle le connaissait à peine. Elle l'avait rencontré la veille en boîte, alors qu'elle venait de se disputer avec Thomas. Cet homme, grand, musclé, beau et sûr de lui, était en tout point l'exact opposé de Thomas. En y réfléchissant bien, c'était sûrement ça qui l'avait attirée chez lui. Elle avait besoin de quelque chose de différent, et il le lui avait apporté. Mais aujourd'hui, elle sentait qu'elle venait de faire une bêtise.
« J’ai un copain. - Pourquoi tu me dis ça ? - Je ne sais pas. Je crois qu’il fallait que je te le dise. J’ai un copain, et je me suis disputé avec lui hier, avant de te rencontrer. Mais je crois que ce n’est pas pour ça que j’ai couché avec toi. Quand je t’ai vu, le désir que j’ai ressenti pour toi était si fort que je n’ai pas pu le contrôler. Mais je ne pense pas que c’était une bonne chose. »
Elle fit face à Nathanael, qui restait silencieux. Que pouvait-il lui dire ? Ils ne se connaissaient pas, il ne tenait pas à elle. Elle n'était qu'une fille parmi tant d'autres, et le fait qu'elle ait un copain ne devait pas l'émouvoir plus que ça. C'était son problème à elle, pas le sien. Plus elle y pensait, plus le souvenir de cette nuit la révoltait. Ce qu'elle avait fait lui donnait envie de vomir.
« Je vais y aller. Merci pour cette soirée, mais je crois qu’il vaudrait mieux qu’on ne se revoit pas. »
Ellie ne lui laissa pas le temps de répondre, et alla récupérer ses affaires dans la chambre. Elle enleva la chemise, remit son soutien-gorge et sa robe, et enfila ses chaussures avant de sortir. Elle voulait à tout prix quitter cette chambre, cet immeuble, cet homme avec qui elle avait commis l’impardonnable : trahir celui qui l’aimait. Elle se sentait misérable, et les regards des passants la poignardaient comme si elle avait été nue, dévoilant sa honte au monde. Elle se mit à courir, et les larmes qui coulaient de ses yeux se mêlèrent à la pluie. Elle voulait rejoindre Thomas, lui demander pardon, lui crier qu’elle l’aimait, qu’elle ne le trahirait jamais, que tout ce qui s’était passé cette nuit n’était qu’une erreur, qu’elle n’avait jamais voulu lui faire du mal. Elle voulait lui dire qu’elle l’acceptait, lui et son corps malade, que jamais elle ne l’abandonnerait. Si l’un des deux devait s’excuser, ce n’était certainement pas lui.
Lorsqu’Ellie arriva à l’appartement qu’ils partageaient, elle ne prit même pas le temps d’enlever ses chaussures, et s’élança vers leur chambre. Son cœur s’apaisa lorsqu’elle ouvrit la porte, et aperçut Thomas qui dormait tranquillement dans leur lit. Elle s’approcha de lui, et s’assit à ses côtés. Un sourire aux lèvres, elle se mit à lui caresser doucement la tête, et lui embrassa doucement le visage, le front, le nez, la bouche, comme si elle cherchait à redécouvrir ce visage qu’elle connaissait si bien. La vision de son fiancé ainsi endormi, dans leur chambre, lui rappela combien elle l’aimait. Elle ne commettrait plus jamais la même erreur, se disait-elle alors qu’elle continuait à l’embrasser, en attendant patiemment qu’il se réveille.
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