THE NAME IS Jeong Sun Hee
Messages : 2 Date d'inscription : 06/09/2010 Pseudo : Cinou/Akemi Célébrité de l'avatar : Zheng Shuang
| Sujet: Jeong Sun Hee _ "Wanna bet? You're gonna lose!" Lun 6 Sep - 20:21 | |
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| Jeong Sun Hee played by Zheng Shuang romeos & juliets ; it'll be next time ; love sucks Lover; / ~
Âge; 18 ans Nationalité; Coréenne Occupation; Étudiante en droit Signes particuliers;Elle déteste les contacts physiques
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i. tell me your story Ecrivez ici l'histoire et le caractère de votre personnage sous forme de texte ou RP de 30 lignes minimum. Nous voulons avoir des informations importantes sur son passé, sur ce qu'il est, sur la façon dont il agit avec les gens, etc.
ii. love love love... Orientation sexuelle; Hétéro Situation maritale; "Mieux vaut être seule que mal accompagnée, non?" Opinion(s) sur l'amour; écrivez ici ~ Expérience(s) amoureuse(s); "Bon, très bien, j'avoue: j'ai déjà été amoureuse. Mais ça n'est jamais allé plus loin. Le séduire, me déclarer... C'aurait été une véritable perte de temps, non?" Comment dire "Je t'aime" ?; "Comment pourrais-je savoir comment dire quelque chose que je me suis interdite de prononcer? Si j'ai su le dire un jour, j'ai du oublier, avec le temps." Pour ou contre le mariage ?;
iii. you & your friends /
iv. behind the screen Pseudo; Cinou ou Akemi Double-compte?; Nop. Fréquence de connexion; 5-6/7 Code dans le règlement; code composté by Baebae :3 Test rp;
- Spoiler:
« K*soooooooooooooooooooooo ! »
Elle tremblait, maudissait, jurait, trépignait. De colère. De rage. Peu importe si les passants lui adressaient des regards curieux, voire effrayés. Peu importe si elle ressemblait en cet instant même à une criminelle à l’esprit détraqué assoiffée de sang. Un jour, elle lui ferait regretter son satané humour grinçant qui ne faisait rire que lui. Elle le torturerait de mille et une façons et, quand elle aurait jugé qu’il avait eu ce qu’il méritait, elle l’abandonnerait à son triste sort dans un champ. Ouais, un champ. Pourquoi ? Aucune idée. Mais c’était la première chose à laquelle elle avait pensé sur le coup.
« - Crétin ! Je peux quand même pas débarquer comme ça ?!
- Débrouilles-toi. Tu as ouvert les hostilités. Il fallait donc te préparer à en subir les conséquences.
- J’te signale que c’est toi qui as commencé, abruti ! »
Haussant les épaules, Kyosuke s’éloigna d’un pas tranquille, non sans avoir lancé un dernier « Rien à faire » dédaigneux. Bon sang ! Comme elle mourait d’envie de l’étrangler. Là, maintenant. Calme. Il lui fallait rester calme. Ce n’était rien. Après tout, elle avait connu pire. La fois où elle avait du se déguiser en panda pendant une journée entière, par exemple. Au lycée. En plein mois de juillet. Ah, les joies des paris entre amis. C’est qu’elle avait crevé de chaud en plus, sous ce costume ridicule. Vous me direz : avec la tête de l’animal qui dissimulait la totalité de son visage ainsi que ses cheveux facilement reconnaissables, il était pratiquement impossible pour les autres étudiants de savoir de qui il s’agissait. Et de toute façon, l’école avait organisé une journée déguisement, alors où était le problème ? Ha. Détrompez-vous. Bon, c’est vrai qu’en classe, elle était assez bien placée (à savoir, au fond, près de la fenêtre) et que, par conséquent, peu de gens savaient quelle était sa place habituelle. Sachant qu’en plus la jeune fille jouait souvent les absentes, personne n’avait fait le rapprochement. Sauf le professeur. Professeur qui, au passage, ne l’appréciait pas des masses - à se demander pourquoi-. Ainsi, Monsieur a fait l’appel, comme à l’accoutumée, ce matin-là. A son nom, la jeune fille répondit. Fin de l’histoire. Ou cela aurait pu l’être. Mais non. L’homme prit un malin plaisir à faire remarquer que, ah, tiens, cette jeune Matsuura avait changé de look et que ça lui allait assez bien, le style « nounours ». Evidemment. Sans ça, cette journée de gage aurait été bien trop facile. Et, évidemment toujours, la classe se retourna comme un seul homme en direction du martyr du jour. Une fois la lumière faite sur l’identité du mystérieux individu, elle eut droit au fou rire général. D’accord, aujourd’hui, tout le monde était plus ou moins vêtit de vêtements surprenants. Certes. Il n’empêche que le thème était « la royauté en occident » et non « déguisez-vous de la manière la plus embarrassante qui soit » et qu’elle avait proclamé la veille que jamais elle ne prendrait part à ce concept absurde. Et beaucoup d’entre eux auraient tout donné pour voir la prétentieuse demoiselle dans une position embarrassante. Brrr… Hanae frissonna d’horreur à ce souvenir et secoua la tête énergiquement, comme pour l’en extirper de force. Tout ça pour quoi ? Un paquet de marshmallow. Et garder son égo intact. En y repensant, sa situation actuelle n’était pas si mal finalement. Ayant retrouvé un semblant de maitrise d’elle-même, elle releva sa valise, qui était tombée quand son idiot de frère l’avait surprise, et pivota pour se retrouver face à l’académie qu’elle était venue rejoindre. C’était grand, sobre et…
* Plutôt pas mal.*
Malheureusement, sa tranquillité ne fut que passagère. Un sifflement suffit à la rendre aussi furieuse que quelques instants auparavant. C’est bon ! Elle était au courant que sa tenue ne la faisait pas passer inaperçue ! Elle se retint à grand peine de se retourner et se contenta de marmonner un simple « «’spèce de décérébré irrémédiablement atteint par la connerie» pratiquement inaudible. Etrange venant d’elle. Mais elle avait promis à ses parents de faire un effort et de ne pas se faire trop remarquer. Et bon, il faut avouer que si la jeune fille l’avait traité de tous les noms, dit ce qu’elle pensait des gens dans son genre, tout en essayant vainement de l’assommer avec son sac à dos, elle aurait pu repasser question discrétion. Vu tous les témoins qu’il y avait, il n’y avait aucune chance pour que les médias laissent passer ça. Elle ravala donc sa fierté, qui lui disait de ne pas se laisser traiter de la sort –C’est vrai quoi ! Elle ne faisait pas partie de ces filles qui adoraient attirer le regard des mecs, c’était même limite si elle tolérait qu’on pose les yeux sur elle – et elle pénétra d’un pas rageur dans la cour puis entreprit de pénétrer dans le bâtiment face à elle. Avant de se stopper net, au milieu du chemin qu’elle avait entamé. Question.
* Comment je fais pour trouver le bon, moi, avec toutes les bâtisses qu’il y a ?*
Réponse : en demandant de l’aide. Sauf que non. Elle ne le ferait pas. Du moins, pas directement. Après, elle pouvait toujours trouver une manière subtile de l’insinuer. Le seul problème était qu’il n’y avait personne. Bon sang ! Foutue journée. Si elle était contrariée et dans un état pitoyable, c’était de sa faute à lui. Celle de cet idiot fini. C’était vrai, qu’elle l’avait plus ou moins attaqué en premier ce matin. Quand bien même. Ce n’était rien de grave. Franchement, balancer un seau d’eau sur quelqu’un n’était pas considéré comme un crime, ni comme un acte malveillant. Etait-ce si terrible que ça de vouloir aider son frère à se réveiller ? Et puis, qui lui disait que c’était bel et bien elle la responsable ? Oui, bon, vrai que le fait qu’elle ait éclatée de rire en entendant son cri de surprise et en le voyant écarquillé les yeux, abasourdi, n’avait pas aidé lorsqu’elle avait du plaider sa cause. Vrai aussi que son regard rieur n’était pas passé inaperçu. Tout comme il était encore vrai qu’elle n’avait pu s’empêcher de confirmer ses accusations en s’esclaffant bêtement en se remémorant la scène. Quand on ne sait pas mentir, que voulez-vous… D’accord. En vérité, il avait juste suffit à Kyosuke de la voir debout devant lui, un seau à la main, pour le comprendre. Et il avait décidé de se venger. D’un côté, la jeune fille était ravie d’être arrivée à lui ôter le masque d’impassibilité qu’il affichait avec elle en permanence ces temps-ci. Elle avait l’impression de retrouver celui qu’elle avait tant adoré avant, celui avec qui elle se chamaillait sans cesse. D’un autre, elle ne pensait pas qu’il jouerait le jeu au point d’aller jusqu’à se venger. Tandis qu’elle repensait à ce qui l’avait conduite à finir ainsi, elle se dirigea vers un banc sur lequel elle posa son sac à dos. Hanae promena ensuite de nouveau son regard aux alentours. Rien. Toujours rien.
« Mais c’est pas possible ! Il doit bien y avoir au moins un étudiant qui est resté au lycée pendant le week-end non ?! »
Marmonna-t-elle, frustrée. Il y avait de quoi, non ?! Ca devait bien faire trente minutes qu’elle était arrivée ! Et puis bon, un dimanche matin, d’accord, certains élèves étaient rentrés chez eux dès vendredi soir tandis que les autres en profitaient pour faire la grasse mat’. Mais il devait bien y en avoir quelques uns qui se rendaient en ville tôt pour éviter la foule, par exemple ! Il fallait avouer que la patience était une chose qui n’avait pas été incorporée dans la cadette Matsuura à sa naissance. Elle se mit donc à faire les cent pas, en allant du banc, au centre de la cour (ce qui lui permettait d’apercevoir le portail et donc les éventuelles personnes qui le franchiraient) et inversement. La brise qui souffla lui rappela l’erreur qu’elle avait commise en choisissant ses vêtements quelques heures plus tôt. Pourtant, il faisait beau, le temps était plutôt doux, même si le vent venait quelques fois rappeler aux irréfléchis qui s’était fiés au soleil, qui avait enfin pointé son nez, depuis le temps, qu’ils auraient mieux fait de prendre leurs précautions. Oh, bien sûr, elle s’était habillée en conséquence, ce qui n’était pas étonnant quand on connaissait sa gouvernante. On pouvait donc dire qu’un long top de couleur bordeaux, quoiqu’un peu plus clair, une épaisse veste blanche qui avait l’air un brin trop grande pour sa frêle physionomie et qu’elle laissait ouverte , des ballerines plus que simples qui se voulaient de la même couleur à la base, mais sur lesquelles l’usure du temps commençait progressivement à imposer sa marque, et un baggy en jean étaient amplement suffisants pour que la frileuse qu’elle était ne soit pas trop à la merci des caprices de la météo. Elle avait même fait un effort vestimentaire pour ne pas paraitre trop… « Etrange » dès le premier jour. Sauf qu’il avait fallu que son imbécile de frère s’en mêle et qu’il se dise que ça ne serait pas mal de rendre à sa pauvre frangine la monnaie de sa pièce. Au litre près. Vous vous seriez méfié vous, en le voyant trimballer un sac en plastique ? Après tout, ça pouvait être tout et n’importe quoi. Une bouteille d’eau, un livre pour s’occuper dans le train. Tout. Mais non, il en avait décidé autrement. Elle n’avait pas bronché lorsqu’il s’était mis à farfouiller dans son sac. Pas plus que lorsqu’il en avait sorti une boite de peinture. En revanche, elle avait commencé à sérieusement s’inquiéter quand il s’était mis à sourire comme un sadique. Hélas ! Elle n’avait pas eu le reflexe d’esquiver ou de contrer son offensive. Et elle était restée là, bouche bée, les yeux grands ouverts et hébétée. Avant de réaliser qu’elle s’était faite avoir. Comme une débutante. Bêtement. Traitreusement.
« Aaa…Atchaaaaaaaaa ! »
Et voilà qu’elle tombait malade en plus. Parce que oui, mine de, la peinture, ça mouille, même si ça parait moins évident qu’avec de l’eau. Sachant qu’en plus, elle était frileuse… La seule chose qui la réconfortait quelque peu était qu’elle avait eu le temps de sauver son sac à dos de l’attaque de son frère, à défaut de se sauver elle-même. Même si c’était de manière un peu… Brutale. Contentons nous de dire que balancer un sac contenant quelques gadgets électroniques à 5 mètres de soi n’était pas vraiment recommandé. Enfin, heureusement, rien n’avait été endommagé (il faut dire que ce n’était pas la première fois qu’ils subissaient un choc aussi rude). Sinon, elle l’aurait immédiatement étranglé, journalistes ou pas, ce sale…
* Miracle !*
« Hey ! Attends ! »
Hanae se précipita presque sur la personne qu’elle avait sortir d’un des bâtiments bien qu’elle tentait de se montrer le plus décontractée possible. Peu importe qui c’était. Il se devait de l’aider. Point. Mais tout d’abord, des explications s’imposaient.
« Que les choses soient claires. Non, je ne suis pas un alien. Oui, ce n’est logiquement pas ma couleur naturelle. Oui, je suis nouvelle. Non, je ne mords pas, du moins, tant qu’on ne me pousse pas à le faire. Non, ce n’était pas intentionnel. Oui, je me suis faite attaquer par un fou furieux armé d’un pot de peinture, même si c’est difficile à croire. Non, je ne suis pas plus folle qu’une autre. Et non, pour finir, je ne suis pas cosplayée en Schtroumpf ! »
Dernière édition par Jeong Sun Hee le Mar 12 Oct - 14:17, édité 5 fois |
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