THE NAME IS Devalos Jessica
Messages : 6 Date d'inscription : 03/09/2010 Pseudo : Shy Célébrité de l'avatar : Nina Dobrev
| Sujet: Jess' « Sexy movimento, para Siempre » TERMINE Ven 3 Sep - 21:53 | |
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| DEVALOS Jessica played by Nina DOBREV. love sucks Lover; Même pas en rêve!
Âge; 20 ans Nationalité; Espagnole Occupation; Photographe amateur Signes particuliers; Déteste la Corée et les Coréens
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i. tell me your story
- Souffle ma puce. Fais un vœu et éteins les bougies. La petite fille a la chevelure brune ne bougea pas d’un poil. Elle fixait les flammes qui dansaient légèrement sur la grande surface de son gâteau à la crème d’un regard un peu triste, un peu déçu. Elle avait toujours détesté les anniversaires. La femme à ses côtés s’assit sur la chaise la plus proche, caressant gentiment l’épaule de Jessica. - Je veux qu’il soit là, marmonna-t-elle. Je n’aime pas les anniversaires sans lui. Je déteste les anniversaires tout courts en fait. - Il ne faut pas être si sévère avec lui, ma belle. Il faut que tu comprennes qu’il a beaucoup de travail et… - Oui, mais déjà que Maman n’est plus là, il pourrait faire un effort ! répliqua-t-elle d’une voix forte. Oui, demain, il va arriver avec pleins de cadeaux pour se faire pardonner, mais j’en ai rien à faire, de ses cadeaux. Qu’il les garde, qu’il les jette, qu’il les donne, je m’en contrefiche ! Et elle se leva de table, furieuse, laissant sa nourrice seule, l’air perdue et déboussolée. Décidément, avoir huit ans, ce n’était pas la joie dans la grande maison des Devalos.
Je m’appelle Jessica. Un prénom simple, facile à se souvenir, qui avait toujours fait rêver ma mère, Sally. Dès qu’elle avait su que j’étais une fille, elle avait sauté au plafond, m’avait conté Lorelei, ma nourrice qui était en ces temps-là une femme de chambre. Elle était donc très heureuse de m’avoir enfin, me bordant chaque nuit avec douceur. Puis Sally est partie. Soudainement, sans crier gare. Elle nous a quitté et a rejoint les anges. Encore aujourd’hui, je m’en veux. Je regrette de ne pas avoir pu lui dire au revoir. J’étais trop petite pour la connaître vraiment, j’étais trop jeune pour comprendre qu’elle avait pris le volant de sa jolie voiture rouge et qu’un gros camion lui avait foncé dedans, son conducteur trop ivre mort pour faire attention à cette femme, si heureuse, si épanouie. Il avait fallu qu’il lui ôte la vie, cette espèce d’abruti qui avait trompé son épouse et dénigré ses propres enfants. Je suis née un certain vingt-huit décembre de l’an mille neuf cent quatre vingt dix : six mois après, mon père, Nathanael Devalos, est veuf. Veuf. Un mot que je ne comprenais pas. Après tout, mon père m’avait toujours suffit et je n’avais jamais fait attention à ce petit truc que j’avais en moins que les autres : je n’avais pas cette jolie demoiselle qui tenait la main au père de ma camarade de classe, je n’avais pas ces fins bras pour m’enlacer ni cette voix si fluette qui m’appelait à la sortie de l’école. Non, j’avais simplement Lorelei, une dame douce et ronde, souvent à la maison, et mon père avec ses grandes mains et sa voix forte, trop occupé par son travail d’avocat. Je n’avais pas cette petite femme épanouie qui m’attendait à la fin de ma journée : non. J’avais cette grande voiture, avec Jeffrey, le conducteur, à l’intérieur. Il était encore dur pour moi de prendre conscience de ce manque, mais j’ai peu à peu compris que j’avais beau avoir le dernier jouet arrivé en boutique, la dernière petite jupe mignonne sortie en catalogue et le plus joli sac rouge parmi mes copines, j’arrivais à les envier de cette dame qui leur souriait et les protégeait. Je me sentais un peu coupable : après tout, Jeffrey et Lorelei me faisaient rire et s’occupaient très bien de moi. Mais il n’avait pas cette ressemblance avec moi. Une ressemblance que je devrais partager avec une dame aussi. Une dame qu’on surnomme Maman.
- Papa ? Nous étions à table, tous les deux. C’était chose rare, et ça me faisait toujours plaisir. A lui aussi, d’ailleurs, car il ne cessait de me répéter que je lui avais manqué et, qu’un jour, il m’emmènerait en Europe. Et puis, j’ai eu envie de lui demander très soudainement pourquoi. - Oui Jessica ? dit-il après avoir avalé difficilement son morceau de viande. - Pourquoi nous ne sommes que deux ? J’ai deviné par sa réaction faciale qu’il ne s’y attendait pas, mais m’avoua par la suite qu’il savait que ce jour là devait arriver. Il ne m’avait jamais menti, et lorsque ce jour-là, alors âgée de sept ans, je lui exposé mon désarroi, je ne lui en ai pas voulu. Je n’avais pas été très perspicace. Je n’avais simplement pas remarqué que je n’avais jamais appelé quiconque Maman. Que je n’en avais jamais eu le temps.
Puis j’ai tout compris, et avec difficulté, je m’y suis petit à petit faite à cette vérité accablante. Non, personne ne me rendrait une Maman. Mon père n’était pas enclin à se remarier, m’avait-il expliqué. « Ta mère était une personne incroyable. Personne n’arrive à sa cheville. Sauf toi. » Et je lui avais répondu d’un air très sérieux qu’il était impossible pour un père et une fille de finir marier, et il avait rit. Un rire qui se faisait de plus en plus rare, de plus en plus inaudible. Surtout lorsque nous avons du quitter cette maison dans laquelle mes parents s’étaient mariés, cette maison dans laquelle j’avais grandi. Alors âgée de quatorze ans, je n’étais pas le genre de jeune fille à me rebeller : bien entendu, je me sentais un peu abandonné par mon père à cause de ses multiples réunions et tonnes de travail, mais je ne lui en voulais pas. Il faisait ça pour moi, pour mon avenir, que je voyais à l’université de Barcelone. J’étais une droguée de la photographie, et l’appareil que ma mère possédait m’avait été remis lors de mon dernier anniversaire : je voulais étudier à le dessin, l’architecture ainsi que la photographie. J’aimais manier le crayon (et je suis assez douée je pense), construire des choses et les capturer éternellement. Un trio qui était possible, car j’étais douée dans ces trois domaines. Manque de chance, l’école était exclu, car mon père fut muté en Corée du Sud…
Nous avons fait nos cartons et avions choisi une grande maison, embarquant avec nous Jeffrey et Lorelei. Mon adolescente, bien que marquée par ses troubles habituels, tel que le changement, a été calme et sans soucis nouveaux. Jusqu’à mon dix-neuvième anniversaire, celui que j’ai fêté alors que j’avais déjà déménager. Ce soir-là, j’avais beaucoup bu. Je n’étais pas très opérationnelle et nous avions, moi et quelques amis, quittés à une heure très tardive une boîte de nuit. Nous étions tous saouls, moi moins que les autres, et je pense d’ailleurs avoir été la seule à me souvenir de chaque détails. Nous n’étions qu’à quelques pas de la plage, et un de notre bande s’est vu forcé d’aller y plonger en pleine nuit par les autres. Je sentais au fond de moi que c’était une mauvaise idée, mais je n’ai rien fait. Je n’ai rien fait et lorsque nous avons vu son corps flotter à la surface quelques vingtaines de minutes après l’avoir cherché de l’œil, tous sont partis en courant. Je l’ai regardé être rapporté par les petites vagues, me laissant toute bête devant sa dépouille. Et je suis tombée, décidément épuisée. Le lendemain, j’étais dans un lit d’hôpital. J’avais fais un coma éthylique, mon père était à mes côtés. L’autre était mort, noyé, ivre. Les autres furent attrapés mais vite relâchés, leur état expliquant leur absentions d’aide à personne en danger. Ils m'ont d'ailleurs appris que je ne les reverrais que bien plus tard : tous avait décidés de partir d'ici et d'essayer de se pardonner eux-mêmes. C'était des connaissances avec qui je pensais qu'une amitié serait possible, belle. Mais je me trompais.
Encore aujourd’hui, je revois son visage, souriant. Il s’appelait James, il venait d'arriver à Séoul. Un garçon gentil, qui s’était laissé entraîné par nous, bande d'abruti. Mais j’étais coupable de sa mort, coupable de sa disparition. Coupable, coupable, coupable. Un mot qui me poursuit encore et toujours.
ii. love love love... Orientation sexuelle; Hétérosexuelle Situation maritale; Célibataire Opinion(s) sur l'amour; Elle n'a rien contre au contraire, mais elle ne pense pas trouvé son prince à Séoul. Expérience(s) amoureuse(s); Quelques copains par-ci, par-là, rien de sérieux. Comment dire "Je t'aime" ?; Simplement. "Je t'aime". Pour ou contre le mariage ?;Pour, c'est probablement le plus beau jour d'une femme avec l'accouchement.
iii. you & your friends aucune relation pour le moment.
iv. behind the screen Pseudo; Shy (car je suis fan de Shy'm <3) Double-compte?; Non Fréquence de connexion; 4/7 Code dans le règlement; okey, okey and okey ♥ Sexy modo is beautiful (aa) Test rp;
- Spoiler:
« Heli ! Ouvre moi ! » Le regard toujours vrillé sur la pliure de son coude, il lui fallut quelques minutes pour réagir, et surtout pour entendre le cri de son meilleur ami, qui tirait comme un malade sur la poignée de la portière passager de sa voiture. Ce dernier, d'ailleurs, avait du crier plusieurs fois pour se faire entendre, et avait sans nul doute attiré l'attention des quelques badauds qui étaient présents à cette heure-ci, dans cet endroit. Pas grand monde, donc, si ce n'est que quelques junkies qui se remettaient de leur dernière dose. Elle avait d'ailleurs acheté la coke à l'un d'entre eux, la shooté trop heureux de se faire quelque sous sur le compte d'une pauvre blondinette visiblement perdue et au bord du précipice.
Comme dans un brouillard, elle posa le CD sur ses genoux, tendant son bras libre pour déverrouiller les portières. Aussitôt fait, Jeremiah s'engouffra dans sa voiture, l'air apeuré. Avait-il peur pour elle ? Peut-être, probablement. Elle n'en savait rien, à vrai dire. Peut-être avait-il simplement peur de se faire chopper par la police, même si les contrôles étaient plutôt rares de ce côté de la frontière. A croire que personne ne se préoccupait vraiment de l'état du Mexique. Huh, les Américains ne les aimaient vraiment pas, en fait.
Elle vit les lèvres de son ami bouger, mais elle n'entendait pas, ou plutôt ne comprenait pas ce qu'il lui disait. A croire qu'on lui avait mis du coton dans les oreilles, qu'elle n'était pas humaine et ne comprenait pas le langage des humains. Ses pensées allaient et venaient plus vite qu'elle ne pouvait les comprendre, créant un brouaha inimaginable dans sa tête, lui faisant mal par la même occasion. Si la conséquence de sa résistance était telle à chaque fois, elle préférait largement succomber à la tentation. C'était moins douloureux, plus idyllique, aussi dangereux que cela était.
Un silence s'installa entre eux. Heliana ne savait pas dire si c'était parce qu'il avait fini et attendait une certaine réponse d'elle, ou si c'était tout simplement un silence gêné. Elle n'avait pas enregistré ses propos, elle ne pouvait pas y répondre correctement. Et puis, qu'y répondre ? « Je suis désolée, je recommencerais plus » ? L'un comme l'autre savait parfaitement que ce ne serait pas dire la vérité. Tant qu'elle n'aura pas eu son " déclic " - terme peu flatteur qu'avait employé le docteur chargé de son cas lorsqu'elle était en désintox, rien n'y fera. Elle encourra toujours le risque de retomber un jour. Et Jeremiah ne sera pas tout le temps pour la sauver, elle le savait... Comment fera-t-elle, le moment venu, hein ? Elle ne pouvait tout simplement pas se l'imaginer... Il faudrait bien un jour qu'elle arrête de se comporter comme une gamine prête à faire une crise dès que quelque chose ne lui convenait pas, mais, si on ne lui donnait pas un manuel pour savoir le faire, quelque chose, n'importe quoi, elle n'était pas sûre d'arriver à sortir complètement un jour de cette situation... Si seulement -
« Heli ? » Et, avec ce simple nom prononcé, le brouillard se dissipa. La barrière mentale qu'elle avait construite autour d'elle - tout comme l'an dernier - se désintégra. Et les flots se déversèrent. Elle n'en avait pas eu conscience au départ, mais maintenant elle s'entendait et pouvait sentir à nouveau. Elle pleurait, pleurait comme elle n'avait pas pleuré l'enterrement de son père, pleurait comme elle n'avait pas pleuré lorsqu'elle avait reçu le sang de ce dernier sur son visage, pleurait comme elle ne l'avait jamais fait auparavant. Lui avait-il fallu quatre ans, quatre stupides années pour enfin tout laisser sortir ? Il semblait bien. Personne n'avait jamais vraiment su ce qu'il s'était passé, pas même son meilleur ami, assis à côté d'elle et pourtant toujours à ses côtés lorsqu'elle n'allait pas bien. Personne, sauf sa famille. Elle n'avait jamais réussi à former les mots avec sa bouche, à raconter son histoire. Son témoignage, c'était sa mère qui l'avait fourni. Elle avait été incapable de former la moindre phrase cohérente lorsque la police l'avait interrogée, ce soir là. Et voilà que, quatre ans après, elle pleurait comme si l'événement s'était produit hier.
Elle senti Jeremiah la prendre dans ses bras et lui chuchoter à l'oreille, pour la réconforter. Et elle en pleurait de plus belle. C'est à croire qu'elle avait retenu ses larmes depuis tout ce temps, et qu'enfin elle les laisser couler librement.
Dernière édition par Devalos Jessica le Ven 3 Sep - 22:17, édité 2 fois |
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THE NAME IS Han Mee Kyung
Messages : 173 Date d'inscription : 17/08/2010 Pseudo : Erika Célébrité de l'avatar : Park Seon Yeon (HyoMin, T-ara) Âge : Twenty ;D Occupations : Etudiante en littérature Orientation sexuelle : Hétérosexuelle Humeur du moment : Ummmmmmh... Zen :DDDDDD Lover : Angel, son chat 'o' My diary :
♣ Essayer de retrouver ses fichus souvenirs que j'ai oubliée '-'
→ Oui, bon ça, ce n'est pas demain que ça arrivera ma p'tite èé
♣ Faire cracher le morceau à Sukki o.o
→ Ça non plus x_x
| Sujet: Re: Jess' « Sexy movimento, para Siempre » TERMINE Ven 3 Sep - 22:21 | |
| Haan Nina ♥ *fan de TVD* Bienvenuue parmi nous \o/ Amuse toi bien ici ;DD ♥ & dès que tu seras validée, tu me réserve un lien, ne ? *^* |
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